L'art urbain au centre d'Antibes

Depuis 2020, chaque année, lors du festival Coul'heures d'Automne, de nouvelles fresques viennent recouvrir les murs de notre ville.
Trouvez également les statuettes d'Isaac Cordal, disposées sur les murs des ruelles de la vieille ville. Le parcours peut se faire aisément à pied.
Nous vous proposons un cheminement qui vous permettra de découvrir les oeuvres, en partant du port d'Antibes.

Williann – Musée de l’Ecole – 18 avenue de Verdun
Williann est une artiste dont l’univers est un mélange inspiré des cartoons en noir et blanc des années 20 et des Pin-up des années 50. Elle aime jouer avec une palette de couleurs restreinte, à la manière des techniques de sérigraphie ou d’anciennes réclames. L’ensemble de ses illustrations, à la fois rétro et moderne, nécessite de prendre le temps d’observer et d’examiner leurs représentations ainsi que leurs détails. À la manière d’un livre d’illustrations sans texte, elle invite les gens à se façonner leur propre histoire.

Alberto Luce – 27 rue Thuret
Ciclo : Une série de peintures qui rappelle le cycle de la vie, de la naissance à la mort. Les 3 peintures s'articulent autour de ce concept, l'un représente l'individu seul, l'autre la famille (lieu où naît un nouvel être) et le dernier représente la mort. « J'ai utilisé les animaux comme symbolique. Les moutons sont le symbole du groupe, du troupeau et d'être ensemble. Des animaux dont l'identité disparaît comme notre relation ancestrale avec eux et par conséquent, aux faits les plus solennels de notre existence, grandes questions que nous avons cessé de nous poser. »

Dodo Ose – 19 rue Andreossy
Dodo Ose est initié à l’art dès son plus jeune âge, passant d’innombrables heures à admirer la riche architecture de sa ville natale. Il étudie les arts à Cannes et présente ses premières expositions dans des galeries. En quête de défi, il décide de poursuivre sa carrière au Canada en 2010. Grâce à ses connexions, il développe un style et un univers qui lui sont propres, combinant la peinture aérosol et l’aquarelle. Il crée des œuvres d’art qui mêlent le figuratif et l’imaginaire. Son travail emmène le public dans un univers surréaliste, à la fois romantique et onirique, dégageant un sens de l’humour audacieux avec sa touche poétique personnelle.

MonkeyBird – 15 rue Lacan
Deux artistes pour une œuvre chimérique de MONKEYBIRD, une fresque toute en détails de 120m².
MonkeyBird est un duo d’artistes pochoiristes français, composé de Louis et Edouard. Leur univers est une invitation vers un monde surréaliste et merveilleux. Le temps n’a alors plus d’importance, il s’éclipse face à l’enchevêtrement, presque magique, des pochoirs qui dessinent strate après strate leur monde chimérique. Monkeybird nous promènent dans les dédales de cités utopiques. Le pochoir entre leurs mains expertes devient dentelle. La finesse de la technique s’allie à celle de l’esprit.

Olivia Paroldi – Porte au 20 rue Paul Bourgarel
OLIVIA PAROLDI partage son admirable travail de gravure sur bois.
Olivia Paroldi est une artiste-graveuse installée sur la Côte d’Azur. Ayant découvert l’art de la gravure pendant ses études, elle s’est passionnée pour cette technique ancestrale qui permet, notamment pour les jeunes aveugles qu’elle accompagne, de rendre visible ce qui ne l’est pas. Olivia crée des estampes urbaines dont le thème principal est l’enfance qu’elle aime mettre en scène avec beaucoup de poésie. Son travail respire la générosité et l’amour du partage.

Wanjah – 12 rue Lacan
Wanjah est un artiste niçois. Issu d’une formation dans le graphisme, il s’est rapidement tourné vers l’art et le réalisme de manière autodidacte et réalise des fresques dans la région mais aussi en Ukraine avec son projet « Unisurter » mélangeant dans un seul visage les traits de personnes d’ethnies différentes comme message d’unité et de paix. Son travail explore différents supports : murs, toiles, bois brulé et même la peau à travers son activité de tatoueur.

 

Le M.U.R. d’Antibes, 10 rue Miquelis Raybaud, devant l’école Guynemer
Le M.U.R. a été inauguré en novembre 2024, avec l’œuvre de l’artiste KOGAONE, qui dialogue avec la diffraction des formes, initiée par Picasso et la libération de la couleur, voulue par Henri Matisse.
La fréquence des performances accueillies sera semestrielle (avril et novembre).
La direction artistique du M.U.R. d'Antibes a été confiée à Cyrille Gouyette, curateur d’Art et directeur artistique du M.U.R. Oberkampf : seront invités en alternance artistes régionaux et internationaux à entrer en dialogue avec l'histoire artistique de la Côte d'Azur. Dans cette région d'élection des plus grands artistes modernes et contemporains de l'histoire de l'art occidental, les artistes urbains ont une page à écrire dans la continuité de leurs aînés.

Rémi Tournier – 2 avenue Niquet

Rémi Tournier est issu du mouvement graffiti toulousain et a fait partie du duo SISMIKAZOT de 2012 à 2021, avec lequel il a peint aux quatre coins de la France et à l’étranger. Passionné de photographie et de rencontres, qui sont à la base de son travail, il évolue depuis 2021 dans un style principalement figuratif au pinceau, cherchant à obtenir un rendu vibrant et vivant.

À travers sa peinture, il souhaite échanger, partager et transmettre ce qui le touche : sa vision de la vie et de la société, dans une poésie qui laisse place à la réflexion. Il peint des histoires à travers des scènes de la vie quotidienne, des portraits, mais aussi des compositions végétales, des objets et des natures mortes.

César Malfi et Jenn Miller – Médiathèque, 19 boulevard Chancel

César Malfi et Jenn Miller, 2 artistes phares de la scène Street Art azuréenne se sont réunis de manière inédite autour des valeurs d’égalité Femme / Homme pour la réalisation d’une fresque sur la façade de la Médiathèque Albert Camus. Une collaboration haute en couleur autour d’une surface d’envergure en cœur de ville, adossée à l’un des fleurons culturels du territoire, porteur des valeurs d’égalité, de lecture publique et de culture pour toutes et tous.

 

Ardif – Passage Michel Genty

Le passage Michel Genty expose les poissons combattants d'ARDIF. Des poissons ? Oui...mais regardez bien les détails !

Ardif est un street-artiste basé à Paris. Durant ses études d’architecture, il s’intéresse à l’esthétique du bâtiment et de la machine. Son travail explore les possibles hybridations entre architecture/machine et nature illustré notamment par la série des « mechanimals » visible sur les murs de nombreuses villes. Cette faune urbaine crée un contraste qui vient nous questionner sur l’impact de l’artificialisation de la nature et de l’instinct sauvage à retrouver dans notre vie urbaine. 

 

ZDey – Rond-point de Châtaigniers

L'œuvre de ZDEY décore les piliers et les sous-pentes des ponts du carrefour des Châtaigniers. Une explosion de couleurs.

Zdey a grandi en France et vit à Paris. Engagé, il consacre tout son temps à la peinture et à différentes initiatives humanitaires qu’il arrive à concilier : ainsi il a, par exemple, coloré les murs d’écoles colombiennes et mexicaines avec l’aide des minorités indigènes locales. Si sa pratique du graffiti est à l’origine de sa peinture, il s’en éloigne pour se concentrer sur un univers plus personnel aux influences pop, d’art moderne et du mouvement OP art nous invitant dans un ailleurs empli d’énergie positive.